lundi 9 août 2010

Père

Le premier bain n’a pas la moindre épaisseur
Il est périssable. De cette fine teneur
Nait l’ombre à l’inclinaison de nos paupières.
L’enfant perdu trace quelques cercles d’univers :
(Poussières si innombrables - faut il que je compte ?)
Sur des murs liquides.
L’enfant ouvre – les voyelles – ferme – tourne les consonnes
Le monde.
(Je ne vois qu’une seule face à la porte – l’autre poussière)

L’espace en dessous - premier sommeil.

Répétition, répétition, répétition

D’abord j’ai envie de te parler
Et puis que tu me parles
Nous sommes quelque chose de commun
Au risque de la vérité.

Je voudrai partir avec toi plus de deux jours
Pour ne pas oublier le bruit de la répétition
Comme si nous commencions par le début encore

samedi 7 août 2010

Blow

Cela n'a jamais été pareil et même si parfois il existe plusieurs similitudes
Même si parfois je t'ai cru si nombreux
Même avec plusieurs, pas toi à l'identique, mais des figures
comme des coïncidences
Même si je t'attends
Cela n'aura jamais aucune importance.

J'écoute les bonds secs de mon coeur avant arrière
J'écoute avant-arrière quand tu étais là
Une seule fois, rien et deux ; j'écoute les coups d'aiguilles
dans le vide.

A l'intérieur de mon sexe dans le vide
ta pré-figure que je suis - Morte.