lundi 9 août 2010

Père

Le premier bain n’a pas la moindre épaisseur
Il est périssable. De cette fine teneur
Nait l’ombre à l’inclinaison de nos paupières.
L’enfant perdu trace quelques cercles d’univers :
(Poussières si innombrables - faut il que je compte ?)
Sur des murs liquides.
L’enfant ouvre – les voyelles – ferme – tourne les consonnes
Le monde.
(Je ne vois qu’une seule face à la porte – l’autre poussière)

L’espace en dessous - premier sommeil.

1 commentaire:

  1. rarement je trouve dans l'ailleurs ce quelque chose de spécial qui fait que je dois absolument m'y attacher, suivre de son mieux la trace, me laisser entraîner par cette voix, goûter cet autre regard contemporain proche et étranger
    je ne lacherai pas
    reviens

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